Voici quelques fleurs, une anthologie personnelle :
Bouquet de textes au parfum de vieux cuir (par exemple, de fauteuil club légèrement défoncé dans lequel on s’assoit pour raconter sa vie, et y réfléchir)
Natsume Sôseki, Je suis un chat
Laurence Sterne, La Vie et les Opinions de Tristram Shandy, gentleman
Plutarque, Vies parallèles
Dostoïevski, L’Idiot
Bouquet de textes fleurant bon le whisky (« Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse »)
Malcolm Lowry, Au-dessus du volcan
Thomas de Quincey, Confessions d’un mangeur d’opium anglais
Henri Michaux, La nuit remue
William Burrough, Le festin nu
Bouquet de textes à l’odeur de chemins, de foin, d’herbe sèche, de vent venu de loin, de vent qui demande : « Vers où aller ? »
Homère, L’Odyssée
René Char, Commune présence
Claudel, Cinq grandes odes
Diderot, Jacques le fataliste et son maître
Bouquet de textes à l’odeur de cire d’abeille, de parquet vernis, de meuble patiné, de boutique d’antiquaire, de brocante (Qu’est-ce qui mérite d’être gardé?)
Montaigne, Les Essais
Kundera, Risibles amours
Ovide, Les Métamorphoses
Thomas Bernard, Maîtres anciens
Bouquet de textes qui sentent la lettre d’amour, l’élévation, le parfum de la rose pure, le ciel
Guillaume de Machaut, Le Livre du Voir Dit
Platon, Le Banquet
Rilke, Les Elégies de Duino
Gaspara Stampa, Rimes d’amour
Bouquet de textes qui ont l’odeur des autres, de leur sueur et de leur sang, de leurs idées trompeuses ou folles, le parfum de l’humain
Malraux, La Condition humaine
Thoreau, Walden ou la vie dans les bois
Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire
Milkhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite